Titulaire d’un Phd en droit des médias de l’École de journalisme et de communication d’Aix-Marseille, Kamel Souig est un journaliste, rédacteur en chef, et reporter à Canal Algérie.
Il a couvert le désert du Sahara et ses habitants à travers un documentaire intitulé “Séfar : Une cité peuplée de mystères“. Dans cette interview, il nous raconte son voyage dans le désert de Séfar en Algérie et comment il a su capter l’essence des gens qui y vivaient à cette époque.
Je suis rédacteur en chef à Canal Algérie, présentateur du journal d’information, depuis 4 ans je partage mon expérience et mes connaissances en tant qu’enseignant universitaire.
Je suis passionné d’images et de mon pays, j’essaye à chaque fois que l’occasion se présente de visiter de nouveaux endroits, réaliser des reportages, des documentaires et donner envie aux algériens de découvrir leur beau pays.
Je fais partie de ceux qui pensent « sincèrement » que tout reste à faire en Algérie et que chacun d’entre nous à la responsabilité et de devoir de faire sa part du travail si nous souhaitons que les choses s’améliorent, dans tous les
domaines.
Kamel Souig : C’est un documentaire que j’ai réalisé avec mon collègue caméraman de la station d’Oran Khaled Benyoucef. Nous avons fait le pari de faire découvrir des images inédites aux téléspectateurs de la télévision algérienne. Pourquoi ? et bien la réponse est simple : je pense que nous avons découvert comme beaucoup d’algériens Séfar à travers une chaine étrangère.
L’endroit paraissait mystique et presque inaccessible, grâce à l’ONAT, nous avons pu organiser ce trip. Il aura fallu deux jours de marche pour découvrir la plus grande cité troglodyte au monde, pour faire un véritable voyage dans le temps, replonger à travers les peintures rupestres de la période du néolithique.
Kamel Souig : Visiter Séfar (comme me le confiait une des touristes) n’est pas un simple dépaysement, car il y a d’autres régions dans le grand sud algérien qui offrent des dépaysements à moindres coups. Visiter Séfar est une véritable cure
Je disais dans mon commentaire que notre passage du séfar noir au séfar blanc est une véritable overdose de beauté. Visiter Séfar c’est aussi ouvrir un livre d’histoire, sur la profondeur de notre culture plurielle, une culture que nous devons enseigner davantage dans les écoles, que nous devons nous journaliste, mieux relayer, mieux vendre.
Une culture qui dois nous rendre fière d’appartenir à ce grand et beau pays. Le voyage est fatiguant, mais les découvertes sont impressionnantes. Ce qui marque aussi à Séfar c’est ce sentiment étrange qui vous donne l’impression que cet endroit vous appartient, que vous avez toujours été là, le sentiment que l’endroit vous protège aussi. Il faudrait y aller pour vivre tout cela.
Kamel Souig : Dans ce voyage chacun est venu chercher une chose différente, certains sont venus pour le dépaysement sans connaitre forcement les aléas du voyage, d’autres sont venus se chercher eux. Mais une nouvelle tendance est visible ces dernières années et cela fait vraiment chaud au cœur : les jeunes qui sont de plus e plus nombreux à visiter le désert, à s’intéresser à l’histoire et à être des acteurs importants sur les réseaux sociaux, à faire la promotion du sud.
Je ne vous raconte pas tout bien sûr, j’invite les lecteurs de cet article à regarder le documentaire sur la page Facebook de Canal Algérie : Cliquez ici
Kamel Souig : Certainement dès cet été « inchallah » ça sera dans le nord du pays pour faire découvrir aux téléspectateurs d’autres trésors cachés de notre littoral. Sinon comme je suis un vrai modus du désert, un autre documentaire est en réflexion, un autre circuit plus loin que Séfar à Idjabbaran, il parait que c’est une région qui impressionne par la taille de ses montages.
Kamel Souig : Partir en aventure suppose qu’on soit prêt à abandonner son confort quotidien pour être justement en harmonie avec la nature, il faudrait également qu’on soit équipé pour affronter le froid et les aléas du voyage.
Mes conseils est qu’il faudrait ramener des vêtements chauds, car le soir il fait très froid. Un bon sac de couchage qui protège du froid, une petite trousse de secours en cas de petit accident, et beaucoup de patience, car voyager dans l’immensité du désert nous apprend à être patient et à apprécier la douceur de chaque découverte, chaque mouvement, chaque pas foulé dans cette terre généreuse.
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